Etude Capitaine Crédit sur l’accessibilité au crédit à la consommation
Qui a le plus de chances d’obtenir un crédit à la consommation ? Pourquoi ? C’est à cette question qu’essaie de répondre Capitaine Crédit au cours de son étude exclusive. Premier constat : les couples sont avantagés.
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Ceux qui ont déjà essayé d’obtenir un crédit à la consommation le savent : ce n’est pas parce qu’on réalise une demande de crédit que l’on va forcément l’obtenir. Les banques et organismes de crédit peuvent tout à fait refuser le dossier d’un client. Le problème, c’est qu’on ne sait pas toujours très bien pourquoi.
L’étude de Capitaine Crédit, réalisée suite à l’analyse de 10 000 demandes de crédit effectuées en 2020 sur le comparateur, cherche justement à comprendre quels sont les facteurs pris en compte par les organismes pour octroyer ou pas un crédit à la consommation.
Les couples plus souvent acceptés
Capitaine Crédit calcule que les clients ont en moyenne 53% de chances d’avoir une réponse positive à leur demande de crédit. Sauf que tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. Ce taux d’acceptation de crédit augmente à 74% si l’emprunteur est en couple, et baisse à 40% s’il est célibataire. Dans le cas d’un retraité, il grimpe même à 79%.
Le taux de 53% inclut cependant les consommateurs qui ont d’abord essuyé un refus, mais ont finalement obtenu leur crédit en transmettant leur demande à un deuxième organisme. Interroger plusieurs organismes permet ainsi de multiplier ses chances d’acceptation.
Les facteurs d’acceptation
L’étude met en avant trois facteurs particuliers :
- L’âge : ce critère est surtout important si l’emprunteur a moins de 30 ans. Le taux d’acceptation peut alors baisser de manière importante. Par exemple, pour un couple de moins de 30 ans, le taux passe de 74% à 59%.
- La propriété : qu’ils soient en couple, célibataires ou retraités, les consommateurs ont plus de chances de recevoir une réponse positive s’ils sont propriétaires que locataires.
- Les revenus : en comparaison, le montant des revenus n’est pas toujours le critère le plus déterminant, contrairement à ce que l’on pourrait croire. Par exemple, pour un célibataire de moins de 30 ans, le taux ne baisse que de 6%, passant de 29% à 23%.